Seminario en el Musée de l’Homme (París, Francia)

El próximo lunes 18 de febrero de 2019 imparto un seminario en el fabuloso Musée de l’Homme, en París (Francia). Bajo la atenta mirada de Descartes, el cráneo de la imagen (expuesto en este museo), hablaré sobre histología dental y dientes fósiles humanos de Atapuerca. Para mí es un honor impartir este seminario en la fase final de mi tesis en un lugar tan maravilloso para un paleoantropólogo como lo es éste.

París (Francia)

18 / 02 / 2019


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Resumen del Seminario

(FR) Lire entre les lignes: qu’est-ce que l’émail dentaire peut-il nous apprendre sur l’évolution humaine?

Ces dernières années l’étude du développement ontogénétique des hominidés a fait l’objet de nombreux débats. L’âge du décès du premier australopithèque découvert, l’enfant de Taung, a été estimé à environ 6 ans sur la base des données physiologiques de l’homme moderne pour l’éruption de la première molaire inférieure. Cependant, en utilisant l’âge de l’éruption de la première molaire des chimpanzés comme référence, l’âge du décès est alors estimé à environ 3 ans. Il est donc difficile d’estimer précisément un âge de décès avec cette approche. L’histologie de l’émail dentaire permet de briser ce cercle vicieux et de calculer directement le temps de formation de l’émail et l’âge du décès. En outre, les nouvelles techniques d’étude sur le développement dentaire nous permettent de connaître plus précisément comment  l’allongement du développement ontogénétique s’est produit. Les hominins des sites archéopaléontologiques d’Atapuerca (Espagne) sont particulièrement pertinents dans ce débat car ils comblent une lacune d’un million d’années où le développement dentaire est à peine connu.

(EN) Reading between lines: what can enamel tell us about human evolution

There has been much debate concerning the development of hominins over the years. The age at death of the first australopith ever discovered, the Taung child, was estimated to be around 6 years using modern human standards because the lower first molar was erupting. However, if we use chimpanzees as reference, the age at death is around 3 years. This fact denotes the incapacity of approaching age at deaths using any extant species as reference. Fortunately, the precise knowledge of the enamel histology allows to break this vicious circle and directly calculate enamel formation times and age at deaths. New sophisticated techniques are helping us to broaden our knowledge and comprehension of how our ancestors were biologically enlarging and modifying the pattern of their ontogenetic trajectories by the study of dental development. The hominins of the Atapuerca archaeo-palaeontological sites (Spain) are particularly relevant in this debate because they fill a 1 million year gap where the dental development is barely known.

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